En 1970, le Beatle George Harrison publiait son légendaire All Things Must Pass, l'occasion pour lui de pointer - sur les visuels accompagnant le triple album (voir ci-dessous) - les dérives du progrès : pollution atmosphérique, pollution sonore, destruction des paysages, laideur envahissante de l'urbanisation intensive, etc.
Aujourd'hui, on peut s'étonner qu'aucun artiste majeur ne s'insurge contre la prolifération des ondes dans notre environnement, alors que ce "progrès" s'inscrit dans le prolongement de l'évolution dénoncée dans les années 70 par George Harrison ou Nino Ferrer ("La maison près de la fontaine"). Il serait donc légitime de prendre la relève de ce combat contre les effets nocifs et les nuisances occasionnées par certains nouveaux progrès technologiques déployés à grande échelle, comme c'est le cas avec le réseau de la téléphonie mobile et ses antennes relais préoccupantes pour la santé.
Seulement voilà, à ma connaissance, personne dans l'industrie du disque n'a encore fait de chanson contre le téléphone portable et ses dangers. Ni même de visuels explicites dans ce sens.
Est-ce parce que les opérateurs de téléphonie mobile sont aujourd'hui des partenaires incontournables et privilégiés des majors du disques, et que leurs intérêts convergent dans la diffusion, la promotion des artistes ?
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