mercredi 29 avril 2015

♫ Olivier Nuc, Françoise Dargent, Nicolas Ungemuth (Le Figaro), tous dans "Opuscule pour les moutons de la muratsphère"

Deuxième extrait de mon livre en préparation, tiré du chapitre "Le supplice du censeur, c'est de haïr en silence" (Jean-Edern Hallier) 

Olivier Nuc, du Figaro, quémande l'ouvrage directement chez l’éditeur avant même d’attendre son exemplaire du SP (Service de Presse). Du coup, ce journaliste-groupie de Murat s’est retrouvé avec deux exemplaires et n’en a bien évidemment pas touché un mot. Il n’a « rien à en dire », selon ses termes, mais pourquoi s’est-il alors empressé de se procurer le livre chez l’éditeur pour être la première personne à le lire ? Pour qui travaille-t-il, pour Le Figaro ou pour Jean-Louis Murat ? Le type est journaliste mais il se prend pour un agent double, le James Bond du Figaro.


Olivier... heu... Nuc (eunuque ?), tous les sculpteurs de menhirs lui sont tombés dessus quand il a traité avec mépris la scène métal dans un article caricatural pour Le Figaro. Il a visiblement cherché à se faire flageller publiquement par les barbarians que sont à ses yeux les fans de Rammstein, on prend son plaisir comme on peut, chacun son truc. 
Devant son dédain évident à l'égard des lecteurs du Figaro, qui n'ont pas à savoir qu'une biographie sur Murat est sortie (si attendue qu'il fallait la lire avant tout le monde) alors que chaque actualité du chanteur est relayée par ses soins dans les pages du journal, une certaine Françoise Dargent - du Figaro Littéraire - m'a aimablement conseillé de me tourner vers son collègue Nicolas Ungemuth, autre "spécialiste musique" maison et surtout pote de Philippe Manœuvre... Quand on connaît l'hommage rendu à Manœuvre dans le livre (petit passage rock'n'roll dont je ne suis pas responsable), on ne s'étonnera pas qu'Ungemuth se terre à son tour dans un silence de petite joueuse. Ce qui n'est pas bon pour Manœuvre n'est pas bon pour Le Figaro ?
Comme disait l’ami Coluche : « Alors ils voudraient qu'on soit intelligents et ils nous prennent pour des cons ? Ben, comment on ferait alors ? »

Quant aux procureurs du dimanche qui se sont permis de critiquer le livre pour le salir - et moi par la même occasion - partout où il était évoqué, je citerai cette phrase de Michel Onfray à leur attention : « Le propre des critiques, c’est toujours de reprocher à celui qui a écrit un livre de ne pas écrire le livre qu’ils ont été incapables d’écrire, voire le livre qu’il aurait fallu écrire, parce que le livre n’est pas bon, parce qu’on n’a pas parlé de ceci ou cela […] C’est facile de faire la critique d’un livre en disant : "Vous avez fait un livre sur ce sujet-là, il aurait fallu parler de ceci, de cela, etc." » 
En même temps, se faire insulter fait partie de ce que l'on appelle la rançon du succès, je l’ai bien compris (la biographie a fait le buzz à sa sortie).

Mon grand tort pour eux : ne pas avoir écrit un livre de bobo parisien, tant le sujet est noble, élégant, raffiné, intelligent et empreint de sensibilité (le contraire des beaufs de Rammstein quoi). Si l'ironie de cette phrase vous a échappée, c'est que vous êtes un groupie de Murat qui travaille au Figaro.

Le plus drôle dans l'histoire quand même, c'est que ceux qui fulminent contre la biographie avec leur argument infaillible "que ne ferait-on pas pour gagner du fric ?" sont les mêmes qui hébergent des bannières publicitaires sur leurs blogs de fans... Personnellement, même si je suis prêt à tout pour "gagner du fric" (c'est bien connu, la première idée qui vient en tête quand on veut "gagner du fric", c'est d'écrire une biographie sur Jean-Louis Murat), je n’accepterai jamais que mon blog soit pollué par des pubs, je me fous de gagner 0,1 centime par clic sur une pub. Je ne m'abaisserai jamais à ce genre d'ineptie, par respect pour mes lecteurs, d'abord. Chacun son truc, une fois encore. De même, si leur idole Murat écrit des chansons pour Nolwenn Leroy et Isabelle Boulay, ça ne doit pas être pour l'argent mais pour des raisons philanthropiques, personne n'en doute. Tous ses amis journalistes et ses fans-dévots le savent, Murat est Amour, comme Dieu. 
Finalement, j'aurais dû appeler la biographie Amour, tout aurait été beaucoup plus simple, pratique et tellement vrai sans doute. Surtout, tout aurait déjà été dit.

Extrait de Opuscule pour les moutons de la muratsphère (à paraître prochainement).



Selfie d'Olivier Nuc après avoir lu "Jean-Louis Murat : Coups de tête" :
Tu m'étonnes qu'il n'a "rien à en dire" : il est resté bouche bée, le pauvre.

1 commentaire:

  1. il n'a rien à en dire ? Ce journaliste est mauvais alors, c'est tout

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