mercredi 10 juillet 2024

♫ Sur le nouveau Indochine : "Le Chant des cygnes"

 


Quand j'ai entendu le nouveau Indochine, j'ai pensé : "C'est une joke. Ils nous refont le coup de l'IA, comme ils l'avaient fait avec Jean-Louis Murat ("Sans toi c'est autre chose"), mais sous leur nom."


Si tu demandes à l'IA de faire une chanson dans l'esprit des Tranxen 200, elle sortira un truc moins craignos. Je veux dire, en terme de parodie.


Indochine postule-t-il, comme Coldplay avec "feelslikeimfallinginlove", la B.O. d'un prochain Disney ? Si le "rock mainstream" en est là aujourd'hui, alors on peut le dire : le rock mainstream est mort ! (bon OK, Calogero est plus rock qu'Indochine et Coldplay réunis mais c'est pas grave, après tout la gauche n'est plus la gauche, etc.).

C'est bien la peine d'écouter du Nine Inch Nails (Oli de Sat), du Oasis (Boris Jardel) ou du Gorillaz (Nicola Sirkis) si c'est pour faire du Dorothée.

Donc, apparemment, le truc ("Le chant des cygnes") est vendu sous le nom Indochine, c'est vraiment le nouveau titre du groupe.

Le pire single de leur carrière (avec l'effroyable "3SEX" sorti en 2020). Plus caricatural tu meurs.



C'est bien simple, on dirait un mauvais générique de dessin animé des années 90 (il n'y a pas de mauvais générique de dessin animé des années 80).


Pour le clip, ils ne se sont pas foulés, en reprenant l'idée du clip du premier single des Rolling Stones sorti l'an dernier, "Angry" :




Et une mise en scène inspirée des Beatles pour les séquences avec le groupe :



Et je ne parle pas de la pochette... des jambes de
fillettes... Sirkis, 65 ans, doit trouver ça subversif et poétique à la fois.


Et le pire, c'est que ce truc est publié comme premier single d'un double album, Babel Babel (diantre), à paraître en septembre... je n'ose imaginer le reste.


En ce moment, je suis dans une période Arctic Monkeys (live au Royal Albert Hall) et je ne vous cache pas que le contraste avec Indochine est terrible. Il y a d'un côté ce groupe de rock britannique qui semble jouer sa vie sur scène, avec des mélodies si vivaces qu'elles nous lèchent les oreilles de leur langue de feu, et de l'autre, cette chose malaisante française sans vie, sans flamme, sans chair. Et pire, sans âme.



Que se passe-t-il dans la maison perdue Indochine ?


Allez, on se lave les oreilles avec de la vraie musique :





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