Vous remarquerez au passage que ce ne sont pas des magazines pour les petites filles. Event est le supplément week-end du Daily Mail, deuxième quotidien anglais le plus vendu (2 millions de ventes quotidiennes).
Et pendant ce temps-là, en France, pas une ligne sur les Duran Duran, juste l'exception cuculturelle française (JoeyStarr et Cie), toujours l'exception cuculturelle française.
Rappelons la différence essentielle entre la presse anglo-saxonne et la presse française : dans la première, les rédacs chefs font leurs journaux pour les lecteurs, dans la deuxième, les rédacs chefs font leurs journaux pour eux-mêmes (d'où l'extraordinaire propension à censurer ce qui ne leur plaît pas et raison pour laquelle on retrouve toujours les mêmes contenus de l'entre-soi). Avez-vous déjà comparé un quotidien anglais à un quotidien français ? Le premier contient dix fois plus de pages pour un prix inférieur. Sans parler de la qualité du contenu (textes et photos) des magazines, incomparable. Bizarrement, il paraît que la presse française - largement subventionnée - ne se vend pas (et accessoirement que le monde nous l'envie, du moins, c'est ce qu'elle prétend)...
La dernière couv' française de Duran Duran remonte à 1987. Et après, on nous dit que c'est un groupe des années 80... forcément ! Cherchez l'horreur.
Le nouvel album de Duran Duran, Paper Gods, sort le 11 septembre, chez Warner (mais vous le saviez déjà, pas la peine de chercher l'info dans la presse française).
Et toujours en vente chez l'éditeur (Fayard) et sur les sites de e-commerce (FNAC, Amazon, etc.), le livre que les rock-critics français ont aimé détester :
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