A J-3, il est encore temps de faire le geste qui sauve ! (la soirée notamment)...
Voici donc, en deux parties, les albums 2017 qui feront le bonheur des authentiques amoureux de la musique pendant les fêtes, en dehors des chapelles, des étiquettes et autres obsessions sectaires. La musique, rien que la musique !
La première partie du classement est à retrouver ici !
Cliquez sur les pochettes pour avoir du son ;-)
N°6 : Charlotte Gainsbourg Rest
N°7 : Indochine 13
N°8 : Foo Fighters Concrete and Gold
N°9 : David Gilmour Live at Pompeii
N°10 : Chris Rea Road Songs for Lovers
Bonus : Sirba Octet Tantz ! (réédité chez Deutsche Grammophon)
Retrouvez mon nouveau papier CAUSEUR, consacré aux derniers albums de David Gilmour (Live at Pompeii), The National(Sleep Well Beast) et Morrissey (Low in High School), ici !
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Liste quasiment parfaite et qui, effectivement, respire la liberté ; on est loin (encore une fois) des prescriptions superficielles et inconséquentes des Inrockuptibles.
RépondreSupprimerCependant, un intrus semble se dissimuler dans cette liste. Sauras-tu le reconnaître ? Il s'appelle 13 mais devrait plutôt être relégué au n°1857 (au moins) en lieu et place du n°7. Je sais de quoi je parle : je l'ai écouté plusieurs fois, parce qu'Indochine fait partie de mon paysage depuis mon adolescence, contre vents et marées.
Il y a tout de même un problème de taille : les textes. Je ne parle même pas de la voix, parce qu'il y a bien longtemps que j'ai renoncé à entendre Sirkis faire autre chose que bêler comme un cabri en rut. A la limite on peut penser que ça fait partie du style Indochine, parce qu'on est bon comme un calife avachi sur son gros coussin. Mais les textes ! Non non, ce n'est pas possible. "Ne vois-tu pas venir cette lumière qui va m'aveugler ?" Avec Sirkis, le dictionnaire (des rimes) ressemble à une boîte à outils mal rangée. J'ai même envie de dire que c'est de pire en pire. On frôle la débilité.
En revanche, les musiques sont superbes. Et les arrangements brillent dans la nuit lexicale du chanteur aux états d'âme infantiles. (Le message d'Un été français, ça donne quand même envie de passer les frontières sans rien déclarer d'autre qu'une immense lassitude.)
Merci Ohpop. "Black City Parade" était tellement mauvais que ce "13" sonne agréablement à mes oreilles. Malgré deux ou trois titres hideux ("Suffragettes BB" et le duo avec Asia Argento), je trouve que le reste a de l'allure globalement, avec une certaine fraîcheur retrouvée et caractérisée par ce petit bijou, "Un été français", dont je me refuse à comprendre le sens tant les paroles de Nicola Sirkis défient en effet l'entendement (pour un type qui ne boit pas et ne fume pas, chapeau). "Henry Darger" est très belle aussi. Si ces morceaux étaient signés de Daho, Les Inrocks et consorts crieraient au génie, mais comme c'est Indochine, tout le monde se bouche les oreilles... On a l'habitude de ce genre d'inepties en France.
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