♫ Francis Zégut : la voix du peuple rock !

Tout est dans le titre, c'est mon nouveau papier pour Causeur :

http://www.causeur.fr/francis-zegut-la-voix-du-peuple-rock,24728

♫ Best-of TOI L'HEROÏNE

Contrairement à ce que j'ai annoncé il y a quelques semaines, le best-of de Toi L'Héroïne Les Jours Oranges sortira finalement l'année prochaine, la finalisation de l'inédit "Est-ce toi, est-ce moi ?" ayant pris plus de temps que prévu.

Plus d'infos ici très prochainement.

♫ Les amis des bêtes doivent se mobiliser : pétition pour un changement de statut juridique de l'animal !

Tout le monde doit signer cette pétition pour que l'évidence même soit enfin reconnue dans le Code civil et pour que les animaux soient considérés une fois pour toutes comme des êtres vivants et sensibles à part entière et non plus comme des meubles (un comble au pays des "lumières" !) :

http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions/signer-petition/pour-un-nouveau-statut-juridique-de-lanimal-22.html

Et pensez à faire passer le lien -;) (250 000 personnes ont déjà signé la pétition !).

24 intellectuels ont signé un manifeste pour soutenir 30 Millions d'Amis dans ce combat au nom du bon sens !

http://www.30millionsdamis.fr/fileadmin/user_upload/actu/10-2013/Manifeste.pdf

♫ "Un Jour Un Live" N°6 : ma rubrique perso publiée dans ROLLING STONE

De Novembre 2009 à Octobre 2010, le mensuel Rolling Stone m'a confié une rubrique spécialement créée pour notre collaboration : "Un Jour Un Live". Le papier devait s'appuyer sur l'actu concerts, dans l'esprit de mon blog et de mes chroniques pour Bakchich. Les numéros couvrant cette période étant quasiment tous épuisés aujourd'hui (contrairement aux numéros sortis depuis), je reproduis ici mes papiers publiés dans le cadre de cette rubrique hors norme, interrompue par l'arrivée du nouveau rédacteur en chef (le gars qui a traité les fans d'Indochine de "gamins handicapés à qui on donne les places de concert").

Voici donc mon sixième papier "Un Jour Un Live", paru dans le numéro 20 de Rolling Stone (daté Avril 2010, avec Jack White en couverture) :

♫ Renaud a tort : Murat ne vend pas 22 disques, il en vend 3500

A travers une invective adressée à Murat en 2008, Renaud s'en prenait à la presse bobo dans les termes suivants : Lorsque j'ai dit chez Denisot (après que tu m'aies chié dessus vingt fois) "Murat a fait 22 fois la Une de Libé et des Inrock's et il a vendu 22 disques", ça remettait pas en cause ton talent, juste cette prétention qu'ont ces médias crétins-sectaires prétendument arbitres du bon goût musical, d'avoir une influence quelconque sur les oreilles et le cœur des gens et sur leur consommation de musique. 
Crétins-sectaires, et suivistes, j'ajouterai. 
Murat vient de révéler les chiffres de ventes de son dernier album, le bien nommé Toboggan, sorti en début d'année : 3 500 exemplaires.
Voici pourtant les critiques dithyrambiques qu'avait recueilli l'album à sa sortie :

« Avec ce disque, Jean-Louis Murat a peut-être ciselé le plus beau joyau de sa discographie »
Les Inrockuptibles 4.5/5

« Toboggan nous soulage par son mal et fait du bien, guérisseur. »
Libération (UNE du 25.03)

« Une grande œuvre, intime et familière »
Magic (Album du Mois, avril)

 « Toboggan est son album le plus réussi depuis Mustango »
Paris Match

« Murat chante à l’oreille, d’une belle voix grave pleine de densité, des contes remplis de symboles cachés sous des tapis d’émotions. »
« Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil. »
L’Express 

« Une formidable sensation de simplicité qui souligne une écriture sobre portée par sa voix familière. Cette nouvelle sagesse lui va à ravir »
Nouvel Obs

« Toboggan suscite donc dans son ensemble une impression de flottement, de tranquille dérive. »
Le Monde

 « Nul doute, Toboggan est un grand disque. »
« Son œuvre se fait cathédrale. Son dernier album « Toboggan » est une messe où il est inutile d’être croyant. »
L’Humanité Dimanche

« Splendide. Il faudrait un Murat pour chaque saison »
Ouest France

 « L’écriture de l’artiste brille par ses qualités poétiques et littéraires. »
Le télégramme ***

 « Il se dégage de ce disque une sérénité […] son potentiel est immense. »
LesEchos.fr

« Murat réussit là où beaucoup ont échoué »
Télérama Sortir

« L’artiste se montre toujours affuté et d’une grande exigence envers lui-même. »
 Le Figaroscope

« Un beau disque intimiste »
Nice Matin ***

« Un loup sauvage et solitaire. Un peu hors du temps. »
La Provence

« Entre ombre et lumière, raffinement du geste et brutalité des sentiments, l’amour du beau se conjugue chez lui à la rugosité du désespoir »
Sud-Ouest Dimanche (UNE)

« Mélancolique, folk optimiste, et supportable pour des enfants […] On manquait de toi, Murat ! »
Direct Matin Montpellier

« Toboggan est son 22ème album, et sans doute l’un de ses meilleurs, mais on dit ça à chaque fois, tant le niveau d’exigence de Jean-Louis Murat est élevé et son univers attachant et passionnant »
La Dépêche du Midi

« Du Murat pur jus, comme on l’aime. Emouvant, sensuel en diable, un peu venimeux, et finalement si doux »
Question de femmes

♫ Télé Ga Ga : La vie change avec Orange (et l'histoire aussi)

Vous êtes analphabète, vous ne connaissez pas Wikipédia, vous ne parlez pas français et vous cherchez un job bien payé dans lequel ces qualités sont valorisées dans tous les foyers du pays ? Postulez dès aujourd'hui au poste de Journaliste Cinéma chez Orange (pas sérieux s'abstenir !).
Ci-dessous, dans la capture écran authentique de la présentation du concert de Queen à Montréal par la Livebox Orange, on apprend que Freddie Mercury est mort en 1981 (alors qu'il est décédé en 1991) et que son énergie sur scène était palpable et communicative dix jours avant sa disparition (alors qu'au moment de sa mort, il n'avait plus donné de concert avec Queen depuis cinq ans en raison de la maladie qui l'a emporté). Bref. Et je ne m'attarderai pas sur cette perle : "l'énergie du groupe est palpable et l'énergie, communicative". Ne surtout pas se relire, c'est une perte de temps considérable, ne surtout pas vérifier les énormités qu'on communique, tout le monde s'en fout.
A quand l'Encyclopédie Orange ?

Heureusement qu'ils ne se suicident pas pour ça, sinon, qu'est-ce que ce serait.

♫ Peut-on imaginer la même chose en France ?

Duran Duran en couverture d'un magazine rock, metal, indus et gothique, c'est possible... en Allemagne. L'équivalent allemand - à l'époque - de Elegy ou Obsküre (ex D-Side), DIVINE 6, a en effet consacré sa une aux Duran en 2000, pour célébrer la sortie de l'album Pop Trash.
On remarque au passage que le magazine affiche son credo en ces termes : Musik & Kunst, Musique et Art, donc. La dernière fois que Duran Duran a fait la couverture d'un magazine musical en France, de mémoire, c'était Guitare & Claviers, en 1987 (et c'était pour se faire flinguer à l'intérieur). Bienvenue dans le monde merveilleux de l'exception culturelle française.   

 

♫ Sur le clip "Electric Barbarella" de Duran Duran (extrait de "Duran Duran : Les Pop Modernes")

"Electric Barbarella" va surtout faire parler d'elle pour la polémique que va déclencher son sulfureux clip. Tube electro-pop en puissance, dont les paroles suggestives - limite salaces - évoquent une relation passionnelle avec une créature faite de latex, d'ultrachrome et d'acier[1], "Electric Barbarella" dévoile un Duran Duran fougueux, juvénile, pétillant et sexy comme à ses débuts. Mais l'idée de la femme parfaite réduite à une poupée obéissante, sexuellement peu contrariante et surtout dépourvue de toute personnalité, va vite offusquer les féministes et bien-pensants de tous bords :

« I took you home and dressed you up in polyester

Princess of my dreams

Emotionless and cold as ice

All of the things I like »[2]

Les esprits mal tournés y verront bien entendu une idéalisation abjecte de la femme-objet, là où il n'y a que fun et humour. Le clip, réalisé par Ellen Von Unwerth, attisera la controverse mais gagnera l'adhésion des esthètes. Cette création artistique totale présente une femme-robot acquise par les trois Duran Duran lors d'une transaction avec un chauve libidineux et emportée dans un emballage en papier cristal. Chez eux, les membres la relookent en soubrette sexy et docile qui semble tirer de la situation un plaisir érotique. Mais soudain, la créature sexy se dérègle et se mue en tornade incontrôlable qui balaye tout sur son passage. La cyborg s'est transformée en vraie femme... les problèmes peuvent commencer pour nos trois fétichistes impudents.

Depuis "The Wild Boys", le groupe n'avait pas produit un clip aussi marquant et esthétiquement débridé. Les Duran ont retrouvé leur mordant.

Mais le rose bonbon arty de "Electric Barbarella" ne fera pas d'étincelles dans les charts. Trop osé, trop dérangeant, trop beau, le clip est immédiatement conspué par les bigots de la censure. Au Canada, les deux chaînes de télévision musicales - MusiquePlus (en langue française) et son homologue anglaise MuchMusic - refusent de le diffuser sous prétexte qu'il dépasserait les limites du bon goût. Capitol Records rétorquera, par la voix de son PDG Lou Mann, que la vidéo est à prendre au deuxième degré et que 80% des gens appellent pour demander sa diffusion sur les chaînes.   

La journaliste new yorkaise Elizabeth Bougerol cuisinera Simon Le Bon sur le sujet devenu sensible. A la question : « Si une femme dirige une vidéo misogyne, est-ce que cela rend l'objet moins misogyne ? », voici la réplique du chanteur :

« Pensez-vous que notre vidéo est misogyne ? Je ne pense pas. C'est juste de l'humour. Il n'y a aucun aversion pour les femmes ou quoi que ce soit de cet ordre. Je pense que c'est sexiste, sûrement. On a reçu ce fax nous informant que MuchMusic avait un problème avec le clip. Ils ont suggéré que la fin de la vidéo pourrait peut-être être remaniée, que la fille pourrait transformer les garçons en robots et ainsi accéder à une forme de pouvoir. On s'est dit : "Très bien. Qu'ils aillent se faire voir !" »  

Pugnace, la journaliste prend Le Bon au mot : « Soit. Alors, si une femme dirige une vidéo sexiste, est-ce que cela rend l'objet moins sexiste ? »

Simon, désarçonné :

« Vous êtes une petite effrontée, n'est-ce pas ? J'aime ça, vraiment. Je ne pense pas que ça le rende moins sexiste. On garde le contrôle à la fin : elle termine habillée en jupe courte et en jarretelles [...] Et puis après tout, si c'est politiquement incorrect, tant mieux ! »

Quoi qu'il en soit, le clip a le mérite de l'audace et offre l'occasion au jeune mannequin Myka Dunkle de crever l'écran. A dix-sept ans, c'est elle qui incarne la poupée blonde bionique qui ensorcèle trois hommes à la fois, pris au piège de sa beauté plastique et de sa sensualité électrique. Cet animal indomptable évoque, quarante ans après, une Bardot moderne dans un remake de Et Dieu créa la femme, version clip d'anticipation. En 1956, Roger Vadim (réalisateur de Barbarella, film d'où les Duran ont tiré leur nom...) avait bien conçu - sous les traits de Brigitte Bardot -, le prototype de cette "Electric Barbarella", mélange d'innocence et de sexualité.

La photographe Ellen Von Unwerth, dont l’œuvre teintée de philosophie féminine dans le boudoir a marqué l'histoire de la mode, était toute désignée pour réaliser ce clip. L'objet reste aujourd'hui, sans conteste, l'une des vidéos les plus réussies de Duran Duran. John Taylor, pourtant retiré des affaires du groupe, qualifiera "Electric Barbarella" de clip de l'année 1997. Mais malgré son potentiel tubesque et une programmation sans incidents sur les chaînes MTV et VH1, le single subira la frigidité mentale générale - en pleine Spice Girls mania ! Medazzaland, porteur du virus "Electric Barbarella", sera mis en quarantaine, logiquement. 

Extrait de Duran Duran : Les Pop Modernes (Fayard, 2012)

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[1] Du cybersex avec un robot, selon les termes de Warren.

[2] « Je t'ai amenée à la maison et vêtue de polyester / Princesse de mes rêves / Sans émotion et froide comme la glace / Tout ce que j'aime »

 

♫ Pour les fans de Ellen Von Unwerth et de Duran Duran

Le mensuel PHOTO consacre un numéro collector à Ellen Von Unwerth ce mois-ci. La célèbre photographe de mode est connue notamment pour avoir révélé Claudia Schiffer. Entre autres talents, elle a aussi réalisé des clips, dont le fameux "Electric Barbarella" de Duran Duran, à voir et revoir sans modération. Ellen Von Unwerth a souvent collaboré avec les Duran : elle a signé la pochette de l'album Liberty en 1990 (+ les photos du livret) et a réalisé un autre clip du groupe : "Femme Fatale" (reprise du Velvet Underground).

 

♫ "Un Jour Un Live" N°5 : ma rubrique perso publiée dans ROLLING STONE

De Novembre 2009 à Octobre 2010, le mensuel Rolling Stone m'a confié une rubrique spécialement créée pour notre collaboration : "Un Jour Un Live". Le papier devait s'appuyer sur l'actu concerts, dans l'esprit de mon blog et de mes chroniques pour Bakchich. Les numéros couvrant cette période étant quasiment tous épuisés aujourd'hui (contrairement aux numéros sortis depuis), je reproduis ici mes papiers publiés dans le cadre de cette rubrique hors norme, interrompue par l'arrivée du nouveau rédacteur en chef (le gars qui a traité les fans d'Indochine de "gamins handicapés à qui on donne les places de concert").

Voici donc mon cinquième papier "Un Jour Un Live", paru dans le numéro 19 de Rolling Stone (daté Mars 2010, avec Jimi Hendrix en couverture) :

♫ DEPECHE MODE sort le meilleur single de sa carrière ce mois-ci !!

Yes, le 14 octobre dans les bacs, en CD et vinyle :

♫ Bertrand Cantat sur Causeur !

Retrouvez mon nouveau papier pour Causeur, consacré au retour de Bertrand Cantat. Chaud devant :

http://www.causeur.fr/bertrand-cantat-droit-dans-le-soleil-de-la-promo,24454

♫ BIG SURPRISE : le nouveau Céline Dion est une bombe atomique !!

Si on m'avait dit ça un jour, que je trouverai un single de Céline Dion génial !
Hé bien c'est le cas avec "Loved me back to life", son nouveau, bien plus puissant et rock que la soupe servie par nos gardiens du bon goût pop ou rock (souvenez-vous : les prescripteurs d'artistes génériques qui sont à la musique ce que les médicaments génériques sont aux vrais médicaments).

Si ce single était l’œuvre de Sinead O'Connor ou des Cranberries, nulle doute qu'on l'entendrait sur les ondes dites rock et que les médias prétendus tels s'en feraient l'écho avec ferveur. Mais bien évidemment, les étiquettes sont tenaces (et pratiques), ce qui évite de mélanger les torchons brûlants avec les serviettes tiédasses.

Alors voici, pour le plus grand bonheur des amoureux de la musique, un vrai morceau de pop moderne, voire de bon rock puissant tout court (et quelle production !! On voit tout de suite que ce n'est pas français !) :

♫ "Duran Duran : Les Pop Modernes" : 1 an déjà !

Hé oui, dans quelques jours (31 octobre), cela fera 1 an que ma biographie consacrée à Duran Duran est sortie, adoubée par les Duran Duran en personne sur leur site officiel le 7 mars dernier :
http://www.duranduran.com/wordpress/2013/interview-with-duran-duran-les-pop-modernes-author/

L'ouvrage fait l'unanimité auprès de ses lecteurs (je n'ai personnellement jamais reçu autant de courrier en dix ans de publications), il s'est déjà vendu à plusieurs milliers d'exemplaires et continue son chemin sans faillir.

Merci à tous !

♫ "Un Jour Un Live" N°4 : ma rubrique perso publiée dans ROLLING STONE

De Novembre 2009 à Octobre 2010, le mensuel Rolling Stone m'a confié une rubrique spécialement créée pour notre collaboration : "Un Jour Un Live". Le papier devait s'appuyer sur l'actu concerts, dans l'esprit de mon blog et de mes chroniques pour Bakchich. Les numéros couvrant cette période étant quasiment tous épuisés aujourd'hui, je reproduis ici mes papiers publiés dans le cadre de cette rubrique hors norme, interrompue par l'arrivée du nouveau rédacteur en chef (le gars qui a traité les fans d'Indochine de "gamins handicapés à qui on donne les places de concert").

Voici donc mon quatrième papier "Un Jour Un Live", paru dans le numéro 18 de Rolling Stone (daté Février 2010, avec l'accroche "Les 100 disques essentiels du rock français" en couverture) :