Un extrait du dernier mot d'humeur posté par l'immense CharlElie Couture sur son site Internet m'inspire une réflexion. Voici l'extrait en question, tiré du texte "Comme un avion", posté le 16 juin sur charlelie-officiel.com :
Dans un pays qui se veut le chantre des mots, un pays qui se targue d’inventer les préceptes du bon goût, de l’élégance et des bonnes manières, le manque de communication peut aussi être considéré à sa manière comme de la simple grossièreté.
Et je ne dis pas cela que pour moi, mais
- la difficulté d’avoir une réponse à un mail, ou à une question qu’on pose,
- l’oppression insupportable des messages téléphoniques préenregistrées,
- l’impossibilité de joindre les personnes responsables lovées dans des nids de silence,
- et ceux qui se cachent derrière des barrière de secrétaires protectrices qui n’y peuvent mais, et/ou des assistants incompétents qui construisent des murs de: « ce n’est pas de mon ressort », « il n’est pas là », « en réunion », « en déplacement »; toutes ces attitudes distantes à quoi vient s’ajouter la froideur teintée de dédain qui se dégage des « entrônés » maniant le sceptre sous prétexte qu’ils ont un tantinet de pouvoir,
tout cela rancit la vie.
On m’a appris jadis que « la Liberté, c’est le fait d’assumer ses choix. » En prosélyte, je répète :
- Qui que tu sois, assume ton truc ! Tu verras, ça ira mieux après. Tu pourras décoller,
avec ou sans ailes.
Pour abonder dans le sens de CharlElie, je trouve insensé en effet de ne pas obtenir de réponse à une question légitime posée par mail ou dans un commentaire sur un site, un forum, un blog, etc.