dimanche 26 mars 2017

♫ Imany "Don't be so shy" plagiat de "Envole moi" de Goldman ?

Ce titre passé en boucle sur NRJ, Chérie FM et autres radios "musicales" l'été dernier n'aurait pas éveillé les soupçons de nos chers décideurs mélomanes ?

La première fois que je l'ai entendu, j'ai pensé : "c'est une reprise de Goldman ou une blague, ou les deux à la fois".

Mais je n'ai jamais su qui était cette chanteuse. A l'occasion d'un Stop ou encore de RTL, j'ai pu enfin l'identifier : Imany ! Merci Vincent Perrot (qui n'a pas fait allusion aux soupçons de "plagiat", Vincent est gentil, c'est de notoriété publique).

♫ "Philippe Manoeuvre file backstage" : retrouvez mon nouveau papier CAUSEUR !

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A lire ce matin sur le site de Causeur, mon nouvel article musical, consacré au départ à la retraite de Philippe Manoeuvre !

samedi 25 mars 2017

♫ Britney Spears, Gwen Stefani, Olivia Ruiz, etc.: les flops musicaux de 2016 !

Dans la série Bide et Musique, je demande l'année 2016 !

Les chiffres annoncés par Charts in France (Pure Charts) sont édifiants :

- Britney Spears dépasse à peine les 10 000 ventes pour son album Glory le bien nommé :

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- Lady Gaga fait à peine mieux avec 12 000 exemplaires écoulés de Joanne à la pochette très... Britney :

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vendredi 24 mars 2017

♫ Johnny (B. Goode ?) raconte l'histoire du rock aux enfants (3/3)

Hommage au rock'n'roll !

Bonjour, c'est Johnny...

Comme je vous l'ai raconté ici il y a quelques jours, l'histoire du rock figure aujourd'hui un véritable conte des temps modernes, et la mort de Chuck Berry est l'occasion de revenir en détail sur les origines de cette épopée.

Je vous propose donc aujourd'hui la troisième (et déjà dernière) partie de cette histoire extraordinaire.

Les sixties, années de l'innocence et l'insouciance rock'n'roll

Ma première apparition sur un disque, je m'en rappelle comme si c'était hier, est survenue en 1960. Ce 45 tours, comme on appelait alors les petits vinyles, s'appelait T'aimer follement. Il y avait trois chansons dessus, dont "Laisse les filles", qui a tout de suite connu le succès et changé ma vie. J'étais très jeune encore, puisque je n'avais que 16 ans ! Et mon deuxième disque, "Souvenirs souvenirs", a eu encore plus de succès, la même année ! C'est à ce moment-là qu'on a commencé à m'appeler "Le prince du rock'n'roll" avant que je ne devienne "L'idole des jeunes" pour toujours (rires). 

J'avais réalisé mon rêve : je pouvais me rouler par terre en jouant de la guitare, les uns criaient au scandale, les autres (mon public, les jeunes) cassaient des chaises : c'était cette vie que je voulais : je vivais le rock'n'roll ! Ce qui m'a fait le plus plaisir je crois, c'est qu'on m'ait sacré "l'Elvis français" dès mon premier Palais des Sports, en 1961 (où là encore les chaises ont volé). Cette popularité n'a pas arrêté de grandir pendant les années 60, notre fameuse décennie des yé-yé et du twist, mémorables : à force d'entendre les chanteurs américains crier "yeah" plusieurs fois dans leurs morceaux, exprimant par là leur bonheur de jouer et leur énergie communicative, les Français ont fini par les imiter, ce qui a déclenché le mouvement Yé-yé, devenu très populaire très rapidement. 

jeudi 23 mars 2017

♫ Courrier des lecteurs (Jean-Louis Murat : Coups de tête)

Reçu aujourd'hui, cet aimable message :


Bonjour Sébastien. 

En attendant de prendre la direction de l'aéroport pour rejoindre Nice (j'habite Grasse), lundi dernier, j'ai fais un tour chez Gibert Joseph à St Michel, rayon Histoire - puis musique/cinéma - pour sortir avec deux livres en main : votre ouvrage sur Murat, et un livre sur Jean Pierre Melville...

mercredi 22 mars 2017

♫ Nouveauté musique : "Kelly Was a Philistine" de R. Missing

Voici une belle découverte, une plongée dans la noirceur électro-ésotérique des Pet Shop Boys au féminin, par l'énigmatique new-yorkaise R. Missing

Allez, on replonge dans les printemps des années 80, et ça fait du bien de retrouver ce soleil immaculé.

Enjoy :

mardi 21 mars 2017

♫ Johnny (B. Goode ?) raconte l'histoire du rock aux enfants (2/3)

Hommage au rock'n'roll !

Bonjour, c'est Johnny...

Comme je vous l'ai dit hier, l'histoire du rock figure aujourd'hui un véritable conte des temps modernes, et Chuck Berry en était l'un de ses princes charmants.

Je vous propose la deuxième partie de cette histoire extraordinaire.


"Avant Elvis, il n'y avait rien !"


Vous savez, c'est peut-être un peu difficile à imaginer pour vous aujourd'hui, mais Elvis Presley a révolutionné la musique ! Un jour, il a accéléré un morceau de blues avec ses musiciens pour s'amuser, et c'est comme ça qu'est né le rockabilly, un petit cousin du rock'n'roll. Vous allez me demander : "Mais qu'est-ce qu'il avait de plus que les autres cet Elvis ?". Je vais vous le dire : Elvis avait l'attitude, la rock'n'roll attitude, ce virus que j'ai attrapé grâce à lui ! Il a déchaîné les passions, c'était du jamais vu : cette façon de remuer son bassin ("Elvis the Pelvis" on l'appelait aux USA, pour cette raison, puisque Pelvis signifie le bassin), de sauter partout sur la scène... il rendait toute la jeunesse folle de joie, et surtout les jeunes femmes, qui ne pouvaient pas s'empêcher de hurler en le voyant ! Les plus anciens voyaient ce nouveau phénomène d'un très mauvais œil : ils pensaient que le rock allait donner de mauvaises idées aux jeunes et qu'il les incitait à faire des bêtises... Ces vieux ronchons préféraient le jazz, forcément. D'ailleurs, ils pensaient au début que le rock n'était qu'un phénomène de mode, sans se douter un instant que la société traditionnelle et patriarcale qu'ils incarnaient, une société où les femmes n'ont pas leur mot à dire, n'allait pas s'en remettre, hé oui ! C'était ça le monde avant : sans rock et dominé par les hommes. Aujourd'hui, c'est le contraire (rires).

Elvis admirait les chanteurs noirs de rhythm'n'blues, il aimait s'habiller comme eux, de la tête gominée aux pieds. Cette allure lui donnait un air de ressemblance avec ses idoles, jusqu'à se coiffer comme la star hollywoodienne de l'époque, Tony Curtis, en sculptant ses cheveux avec de la brillantine, une sorte de gel. Voilà le secret de son charisme, renforcé par sa voix de velours.

lundi 20 mars 2017

♫ Johnny (B. Goode ?) raconte l'histoire du rock aux enfants (1/3)

Hommage au rock'n'roll !

Bonjour, c'est Johnny...

L'histoire du rock peut se raconter comme un conte, tant les noms qui la parsèment sont familiers de notre imaginaire. Quand on apprend aujourd'hui la mort de Chuck Berry à 90 ans, c'est un peu comme si on apprenait le décès de l'Alice du pays des merveilles au même âge canonique.
A l'image des contes classiques, le rock n'est pas arrivé comme ça d'un coup sur terre, d'un claquement de doigts. Il n'y a pas eu de Big Bang du rock.
Mais ceci dit, vous verrez, l'histoire du rock, c'est un peu comme un ciel constellé d'étoiles.
Je vais vous la raconter :

Il était une fois, il y a très longtemps, quand le rock n'existait pas...


Avant le rock, il y avait quoi ?


Hé oui, il y a des gens qui ont vécu avant nous sans connaître le rock, les pauvres, la vie devait donc être très dure en ces temps-là, je ne sais pas comment ils faisaient : moi je ne pourrais pas vivre sans le rock. Mais il y avait de la musique bien entendu, l'homme a toujours joué de la musique.

En Amérique, au début du XXème siècle (dans les années 30 plus précisément), un musicien noir de blues, Robert Johnson a enregistré vingt-neuf titres, considérés aujourd'hui comme la genèse du rock. Pourquoi ? Parce que sa façon de jouer de la guitare était envoûtante et nouvelle, et qu'il a chanté des thèmes qui seront toujours associés au rock après lui : la rébellion, les voitures, les femmes... 

Il a aussi chanté les difficultés de sa vie, sa misère, car n'oublions pas qu'il était un Noir, aux Etats-Unis, au début du siècle dernier. Il faut savoir qu'à l'époque, la société américaine était cloisonnée et organisée autour de la domination des Blancs sur les Noirs : d'un côté il y avait les Noirs, pauvres, avec leurs quartiers, leurs écoles, leur musique à eux (la soul, le jazz, le rhythm'n'blues, qui est un style dérivé du blues comme son nom l'indique, mais en plus énergique) et même leurs radios, et, de l'autre côté, les Blancs, avec plus d'avantages sociaux, mais aussi leur musique (la country, le hillbilly, le folk) et leurs radios à eux également, etc. 

dimanche 19 mars 2017

♫ La chanson du dimanche (#89) : "C'est moi le printemps" de Daniel Darc

Le printemps c'est demain ! C'est toujours demain !

Daniel Darc allait vivre encore un dernier printemps après l'avoir chanté en haut de la falaise. Un printemps aux yeux bleus.

"La mort viendra et elle aura tes yeux", écrivait joliment Pavese.

Il faut lire la poésie de Cesare Pavese, toujours, même si, comme travailler, lire fatigue.

dimanche 12 mars 2017

♫ La chanson du dimanche (#88) : "Detox Danny" de Flip Kowlier

Après dEUS la semaine dernière, on reste en terre flamande avec Filip Kowlier (désormais Flip Kowlier), chanteur  moins connu ici mais assez populaire chez nos amis belges.

Une chanson enjouée, légère, chaleureuse et ensoleillée comme un dimanche 12 mars 2017 :

lundi 6 mars 2017

♫ La chanson du dimanche du lundi (#87) : "Instant Street" de dEUS

Surtout pour la chorégraphie finale, un dancing in the street en mode "Thriller", quand les zombies reprennent le boulot le lundi matin dans la joie et la bonne humeur avant de rentrer au cimetière.

Parfait pour un premier dimanche de mars annonçant l'arrivée du printemps présidentiel. Et la question se pose : ces gens-là partent-ils voter ? A en croire l'encadrement policier, il faut croire que oui.

samedi 4 mars 2017

♫ Les Casablanca Drivers annoncent une tournée au Royaume Uni !

Pendant que les médias "mainstream" saluaient unanimement le talent incontestable de l'écrivain Mehdi Meklat aux tweets racistes, homophobes, misogynes, antisémites et très drôles paraît-il, le meilleur groupe de la scène française actuelle (avec Grand Blanc), Casablanca Drivers, annonçait une tournée britannique dans l'indifférence générale.

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On connaît la musique : si Télérama n'en parle pas, Les Inrocks n'en parlent pas, et par conséquent Libération n'en parle pas, et donc Le MondeLe Figaro et consorts n'en parlent pas, etc. Il s'agit de prendre des risques calculés n'est-ce pas : si on se trompe, on ne se trompe pas seul. Vive la pluralité (et le courage) de la presse libre (de copier ses voisins). Ce système s'est retourné contre eux avec l'affaire Meklat : si Les Inrocks en parlent, Pascale Clark en parle, Télérama en parle, Libération en parle, Médiapart en parle, France 2 en parle, François Busnel en parle dans son émission télé La Grande Librairie... sur le service public (France 5), Le Monde en parle, bref, tout le monde en parle ! Toute la fine équipe du sérail médiatique arrogant prise à son propre petit jeu pseudo culturel.

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