Aujourd'hui, 26 juillet, cela fait dix ans que le drame de Vilnius s'est produit.
Et pour son énième retour musical, Cantat s'offre un petit plaisir solitaire (sortie officielle de l'album solo en novembre). C'est pas faute d'avoir essayé de trouver un autre groupe entre-temps : un de perdu (Noir Désir), dix de retrouvés (Eiffel, Shaka Ponk, Amadou et Mariam, les indiens Mapuche, etc.), le temps de marquer son territoire et de repartir vers sa quête, son inaccessible étoile morte.
Pour ceux qui s'y perdent un peu dans l'actualité chargée du chanteur, "L’amour à mort" n'est pas le titre de son album solo mais celui d'un ouvrage biographique qui lui est consacré.
D'ailleurs, en parlant de bouquin, on s'étonne que Cantat ne soulage pas sa conscience dans un livre, puisqu'il est libre de s'exprimer sur le sujet aujourd'hui. Ou qu'il n'entame un never ending tour du monde en bateau comme l'avait fait Antoine à la recherche d'un bon coiffeur.
Peut-être eût-il été préférable de commencer par là avant de sortir un album solo dix ans pile-poil après le drame (indécence du calendrier ?).
CAUSEUR, pour sa liberté de ton réelle, alors que tous les autres titres de la presse magazine française sont moralisateurs, faussement rebelles, vendus à l'idéologie dominante et souvent débiles.
Autre lecture rock : Le Château de Kafka, pour comprendre la France de 2013, et Du côté de chez Swann de Proust, parce qu'on ne relit pas Proust, on relit les 60 premières pages de Du côté de chez Swann.
Et pour les amoureux de la musique fraîche et intemporelle, l'autobiographie passionnante - malgré son parti pris pro-McCartney trop appuyé au détriment des autres membres - de l'ingénieur du son historique des Beatles, avec un festival d'anecdotes sur les Fab Four. Pour moi, Lennon était le seul vrai génie du groupe mais l'ouvrage aide au moins à comprendre le lent processus de décomposition qui a mené à la fin du groupe. Le livre que ceux qui font de la musique devraient lire avant de faire de la musique :
Conseil musique :
Un coffret 3 CD trouvé à la FNAC, 6 euros, le charme sixties idéal pour l'été : fraîcheur, légèreté, insouciance, chansons senties, vivantes, géniales :
Ambiance Mar-T Café de Twin Peaks garantie, un juke-box de bonheur à domicile, avec notamment ce titre de Ed Townsend (tout le coffret est comme ça) :
Bonus :
Une petite douceur estivale, "Blue Eyed Boy", du groupe Happiness Project, découverte du label electro-pop marseillais Boredom Product :
Et bien sûr, le nouveau clip de Majeur (feat. Nile Rodgers), dont il est impossible de se lasser :
L'info m'avait fait quelque chose à l'époque (14 juillet 1993), parce que j'écoutais Ferré depuis deux ans environ. Aujourd'hui, il ne me quitte plus, et j'ai une sacrée pensée pour lui en ce jour.
Cette chanson est pour une autre personne qui me rend heureux : Miss Beauté Fatale !
Duran Duran : Les Pop modernes est classé aujourd'hui à la 5ème place Amazon des meilleures ventes de livres pop/rock. L'ouvrage est sorti le 31 octobre...
Merci encore pour l'excellent bouche-à-oreille et les toujours nombreuses réactions enthousiastes au livre.
Ce soir, je suis tombé sur le Today in English spécial "50 years of British rock and pop". Évidemment, comme le machin est écrit par des français, les Duran Duran se retrouvent classés dans la catégorie Synthpop - alors qu'ils ont toujours eu un vrai guitariste et un vrai batteur -, avec cette sublime remarque : "groupe meilleur dans ses clips que sur vinyles" (en anglais dans le texte, bien entendu). Bref, toujours les mêmes lieux communs colportés par les mêmes ignares paresseux qui n'ont probablement pas écouté les vinyles dont ils parlent.
Les médias ne se rendent pas compte que leurs prêches prévisibles ne fonctionnent plus aujourd'hui, notamment parce qu'internet permet aux gens de se faire une idée par eux-mêmes sur beaucoup de sujets, en quelques secondes.
A très bientôt pour quelques anecdotes marrantes sur certains "journalistes" qui n'ont délibérément pas parlé du bouquin mais qui semblent malgré tout y être très attachés (je ne balancerai les noms que si vous insistez).