Interview de votre serviteur réalisée par Yann Boulegue, publiée sur le site et les réseaux sociaux de l'éditeur du livre (Carpentier) en février 2015.
- Vous revenez à plusieurs reprises sur le jeu de provocation de JL Murat avec les médias, sur le fait que ce sont les communicants qui ont encouragé JL Murat à lâcher des remarques assassines sur tout et n'importe quoi. Pourtant le caractère difficile de JL Murat est connu et reconnu. Pensez-vous que ses mots ont parfois dépassé sa pensée ou bien que Murat est un authentique misanthrope ?
Certains lui trouvent des excuses, prétextant que, sous le coup de la fatigue après plusieurs heures d’interviews - au cours de journées promos usantes pour les nerfs -, il partirait en roue libre malgré lui. C’est très possible, cela a dû lui arriver, bien sûr, de s’énerver à cause de la fatigue ou dans un mauvais jour (même lui le reconnaît), mais on ne peut pas toujours expliquer ses « débordements » par cette seule raison. Quand il a lâché « Pour la grippe A y a des vaccins, pour Renaud l’euthanasie », c’était dans le cadre d’une interview par mail, avec le recul que procure cet exercice, au tout début de la promotion d’album. Je crois que la réponse à votre question se trouve dans le livre, il l’a dit lui-même : pour un bon mot, il déclencherait une guerre mondiale. Il est sans doute plus grande gueule que misanthrope.