Dewaere avait cassé la gueule à un journaliste du Journal du Dimanche car ce dernier avait révélé le mariage de l'acteur contre sa volonté. Les journalistes corporatistes (dernier pléonasme de l'année, promis) ont ensuite brisé la carrière de l'acteur par un boycott minable (pléonasme ? zut) et des manœuvres ridicules (il était désigné sous ses seules initiales P.D. lorsqu'il était évoqué), preuve de l’intelligence qui règne dans le milieu.
Je vous laisse admirer le style corporate de Bilalian (aujourd'hui chevalier de la légion d'honneur, ce truc qu'on donne aux nombreux héros des temps modernes) dans ce document d'époque :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAB8001681401/affaire-denussac-dewaere.fr.html
Qui a eu l'attitude la plus scandaleuse dans tout ça ?
Si vous ne l'avez pas vu, procurez-vous le film Mille milliards de dollars, l'un des derniers films de Dewaere, ça vous changera des films d'aujourd'hui qui nous prennent pour des cons, montés à coups de subventions soucieuses de notre "exception culturelle" (pour notre bien donc, comme les grèves SNCF traditionnelles de fin d'année) et plébiscités par la presse nationale subventionnée que personne ne lit.
Ferré chantait : "En l'an 2000, plus de musique ! Et pourtant, c'était beau". Il a oublié de dire la même chose du cinéma.