Et pour son énième retour musical, Cantat s'offre un petit plaisir solitaire (sortie officielle de l'album solo en novembre). C'est pas faute d'avoir essayé de trouver un autre groupe entre-temps : un de perdu (Noir Désir), dix de retrouvés (Eiffel, Shaka Ponk, Amadou et Mariam, les indiens Mapuche, etc.), le temps de marquer son territoire et de repartir vers sa quête, son inaccessible étoile morte.
Pour ceux qui s'y perdent un peu dans l'actualité chargée du chanteur, "L’amour à mort" n'est pas le titre de son album solo mais celui d'un ouvrage biographique qui lui est consacré.
D'ailleurs, en parlant de bouquin, on s'étonne que Cantat ne soulage pas sa conscience dans un livre, puisqu'il est libre de s'exprimer sur le sujet aujourd'hui. Ou qu'il n'entame un never ending tour du monde en bateau comme l'avait fait Antoine à la recherche d'un bon coiffeur.
Peut-être eût-il été préférable de commencer par là avant de sortir un album solo dix ans pile-poil après le drame (indécence du calendrier ?).
Hosanna Hosanna, et en route pour la joie.
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