Je fais partie de cette génération où il fallait choisir entre Michael Jackson (the Good) et Prince (the Bad, qui refusera de jouer les faire-valoir sur Bad). Les deux nous ont quittés à 6 ans d'intervalle, âgés respectivement de 50 et 57 ans. Qui aurait pensé ça un jour : Michael dormait dans un caisson à oxygène pour prolonger sa vie au-delà de la limite du commun des mortels et Prince était perçu comme un dieu, une légende vivante. Sa mythologie (Paisley Park et sa fantaisie, sa luxure martiennes), sa mégalomanie, sa profusion créatrice baroque, son black album, ses afters épiques, Purple Rain, Parade, son double album culte Sign o' the Times, occupaient déjà un pan entier de l'histoire du rock.
Qui osera encore dire que les années 80 étaient une sale décennie musicale après cette perte totalement inattendue ? Digne héritier d'Hendrix, de George Clinton et de James Brown, Prince avait su transmuer son funk en fusion, mouvement dont il est sans doute le vrai instigateur.
En 2009, pour le magazine Rolling Stone, j'avais consacré ma rubrique "Un Jour Un Live" à la venue en France de Prince pour une série de concerts très médiatisée. La voici :
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