Mai 68 : révolte de petits bourgeois fils à papa
Gilets jaunes : révolte du peuple.
Rien à voir donc.
Les médias mainstream ont voulu nous faire croire, depuis au moins 30 ans, que la France était celle des plateaux télés de l'entre-soi, de la culture de l'entre-soi, de la politique de l'entre-soi, du discours démocratique à sens unique (qui, à force de s'étouffer au moindre quignon de liberté, finit par mourir dans son vomi).
"Y'a beaucoup d'émissions maintenant où des présentateurs parlent à d'autres présentateurs, ça devient une espèce de circuit fermé, c'est très étrange" (Michel Berger dans "Mon Zénith à moi" sur Canal Plus, 1988)
Seulement, le mouvement des Gilets jaunes a permis de voir le visage de cette France qui étouffe de tout ça, cette France de l'intérieur qui porte en elle le bons sens comme d'autres la démagogie crasse.
Ces sans-voix, que certains appellent les "sans-dents", ont surtout réussi à nous rappeler qu'à tout moment la rue peut aussi dire non, comme l'a monstrueusement bien chanté Eiffel :
Le clip :
"A tout moment la rue" est extrait de l'album A tout moment (2009) :
"Le désespoir est mobilisateur" (Balavoine)
Retrouvez ma dernière chronique Causeur, consacrée au film Bohemian Rhapsody, à lire ici !
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