♫ Bernard Lenoir atteint d'Alzheimer ?

Bernard a encore déconné. C'est la rechute complète, je ne sais plus quoi faire. Pourtant il existe un médicament pour la mémoire... le Mediator ou un truc comme ça.
Ce mois-ci, dans le mensuel Plugged, Bernard-Lenoir-l'inrockuptible revient sur la compilation portant son nom. A la fin de l'interview, le journaliste l'interroge sur les Black Sessions (prestations live captées dans le cadre de C'est Lenoir, son ancienne émission sur France Inter) :
"L'ultime question que se posent tous les auditeurs, c'est de savoir si un jour vos Black Sessions sortiront sur disque".

Réponse de Lenoir : "Je ne sais même pas ce que sont devenues les bandes, soit trois cent cinquante sessions...".

Allons Bernard, as-tu perdu la tête à ce point ? Ou alors, il est temps de faire un petit peu de rangement chez toi. Souviens-toi, lorsque nous nous sommes retrouvés dans les locaux de Naïve, c'est pas vieux pourtant, avec le directeur du label pour mettre en place une compilation en ton honneur, tu nous avais confié que malgré les négligences de France Inter, tu avais heureusement gardé une trace des Black Sessions puisque tu les enregistrais pour ton compte personnel, sur ta propre initiative, à chaque passage d'un artiste ou d'un groupe, et qu'elles étaient bien conservées au chaud. Ouf, notre projet allait pouvoir voir le jour, grâce à ta vigilance salutaire.
D'ailleurs, j'ai bien vérifié le texte que j'avais écrit pour le livret, rédigé dans la foulée de notre entrevue, il reprend bien les infos que tu nous avais données. Extrait :

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ces trésors n'ont jamais été archivés, ni conservés. Ni par Radio France, par l'INA, ni par aucune banque d'archivage.

Aujourd'hui, ces précieuses bandes sortent de l'oubli auquel elles étaient destinées préalablement après deux diffusions maxi actées par contrat. L'animateur a eu la présence d'esprit d'enregistrer les émissions dans un instinct de survie bien naturel.

Gageons que les Black Sessions sortiront de l'obscurité en cas de succès de la compilation actuelle de Lenoir, comme par enchantement. Cet éventuel succès devrait lui permettre de recouvrer ses esprits assez rapidement et de se souvenir où il a bien pu mettre ces foutues Black Sessions.

Bernard, tu ne les aurais quand même pas planquées dans un coffre en Suisse ?

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