Toujours est-il qu'après avoir qualifié le dernier Strokes de daube absolue dans leurs pages (Les Inrockuptibles N°904, du 27 mars au 02 avril), voilà t'y pas qu'un Edito de réhabilitation du disque a été posté sur lesinrocks.com le 06 avril pour stopper l'effet néfaste de cette chronique idiote (le style "presse féminine" ne trompe pas).
En fait, le 06 avril, Les Inrocks ont tenté de se racheter uniquement pour ne pas perdre la face (et les derniers lecteurs amateurs de rock qui leur reste) puisque partout, tout le monde s'accorde à dire que ce nouveau Strokes est terrible (ce qu'il est, comme je l'avais écrit ici le 27 mars). Les Inrocks veulent bien être indépendants, mais à condition de suivre le sens du vent de l'indépendance globale, eux qui croyaient encore en être les instigateurs.
Heureusement pour les Strokes, la réhabilitation à l'ère du web 2.0 ne prend qu'une
semaine, On peut refaire l'Histoire du rock comme ça
finalement. Rendre fréquentable officiellement dans un hebdomadaire "culturel" national dit "de référence" un disque sur lequel on a vomi une semaine auparavant, c'est aussi ça le progrès.
Et à côté de ça, les mêmes encensent sur dix pages le poussif dernier Depeche Mode, qui
est sans doute le pire album des gars de Basildon. A quand un Edito pour déclarer que finalement, le dernier Depeche Mode est ultra chiant ? La semaine prochaine j'espère.
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