"Quand il est mort le poète, on enterra son étoile dans un grand champ de blé, et c'est pour ça que l'on trouve dans ce grand champ des bleuets", chantait jadis Bécaud, comme une ode anachronique à Jean-Louis Murat.
Etant l'auteur de l'unique biographie disponible sur l'Auvergnat, je suis sollicité par les médias pour parler du chanteur, "plus spécifiquement sur ses coups d'éclat".
Mais aujourd'hui, j'ai envie de retenir autre chose de lui.
Une chanson : "Aimer", qui le caractérise paradoxalement.
Et dedans, il y a comme une épitaphe qui lui va bien :
Il faut aimer
Que le corps vive en ce monde
Vive heureux chaque seconde
Comme un amant ruisselant
En ce jour où beaucoup auront un bleu d'Auvergne à l'âme, elle me paraît résonner comme l'écho d'une vie :
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