Pour que les choses soient bien claires, je vais donc expliquer les raisons de ce mépris organisé.
Tout d'abord, dès le début, j'avais annoncé à mon éditeur mon souhait d'ajouter un bandeau rouge autour de la biographie, avec cette inscription : "Le livre que les rock critics vont aimer détester".
Les faits me donnent raison aujourd'hui, sans surprise.
Je ne suis en effet pas étonné de l'indifférence feinte de la critique musicale, il s'agit d'un petit cercle très corporatiste et mon départ du magazine Rolling Stone a précipité ma "disgrâce" auprès de deux-trois personnes un peu influentes dans ce milieu.
Et Philippe Manœuvre n'a toujours pas digéré sa caricature
dans mon précédent livre ("Indochine. La BD"). L'autodérision n'est pas son fort !
Ironie de l'histoire, je reçois beaucoup de
mails
enthousiastes de journalistes qui ne peuvent malheureusement pas rendre
compte
de l'existence du livre dans leur média (autocensure schizophrène ou
impossibilité de faire valoir leurs vues à leur hiérarchie) mais aussi de fans
de
Duran Duran très heureux. Pour vous dire : c'est la première fois depuis
que j'écris des livres que je reçois autant de courrier pour me
féliciter.
D'ailleurs, cette petite partition de l'indifférence est plus préjudiciable à cette presse qu'au livre, car les fans français ne sont pas dupes et les médias d'ici ont
une attitude prévisible pour eux, ils n'en attendent rien. Les rédacteurs en chef de la presse musicale
anglo-saxonne écrivent pour les lecteurs, alors que ceux d'ici écrivent leur journal pour eux-mêmes, c'est une différence
essentielle bien connue des vrais amateurs de musique.
Alors oui, le livre va faire son trou grâce à ceux-là, je ne
fais que le constater presque chaque jour.
Merci encore aux nombreux soutiens.
Je ferai un nouveau point très prochainement car de grandes choses arrivent autour du livre, n'en déplaise aux acariâtres du rock.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire