Aujourd'hui, je vais vous parler de ce disque excellent qu'est "Courchevel" de Florent Marchet, à côté duquel j'étais passé à côté il y a deux ans (et pour cause, la pochette du disque est tellement horrible).
Une pochette si laide ne peut que nuire au charme d'un disque, s'il en a. Et c'est le cas ici. Et du charme, les chansons de Florent Marchet en ont à revendre, malgré le look "Courchevel" adopté pour l'occasion (ce qu'on appelle une fausse bonne idée).
Voilà ce que m'inspire ce visuel : Jean-Claude Dusse se lance dans la chanson au lieu d'aller faire du ski, assis sur un tapis esthétiquement désagréable.
Bon, une pochette pourrie est rhédibitoire pour moi (première raison pour laquelle je n'écouterai jamais un album de Patrick Bruel), je n'ai donc pas jeté une oreille sur l'objet à l'époque.
Pris de remords probablement, pour je ne sais quelles raisons (mon éternel souci de justice sans doute), j'ai écouté "Courchevel" en passant le balai, et il s'est passé quelque chose.
Si ce n'est sa fâcheuse manie de parfois glisser un trémolo castra à la Dominique A (ou M), Florent Marchet tisse de jolies chansons avec de jolies mélodies.
"Courchevel" a une belle allure sonore, une fraîcheur qui peut même évoquer en certains endroits les travaux d'un Daniel Balavoine première période (celle avant le succès). Je ne sais pas si cette dernière remarque va faire plaisir à Marchet, mais l'intention y est.
Bon, à part la pochette, il y a bien aussi cette ironie grinçante typique de notre époque et qui n'est pas toujours utile mais quand elle fonctionne, l'esprit et la voix de Souchon ne sont pas loin ("L'Eau de rose").
Il y a aussi du Jane Birkin dans la voix, ça tombe bien, il y a même Jane Birkin le temps d'un duo très prenant ("Roissy").
Deux petites vidéos qui vous donneront envie d'écouter l'album j'espère : "Benjamin" et "La Charrette" (essayez en passant le balai).
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