Leonard Cohen est donc décédé le jour de l'expression totale de la démocratie (de sa renaissance ?), jour fatal pour ce corbeau de la poésie au beau ramage noir mais aussi pour les oiseaux de malheur de la classe médiatico-politique, une fois de plus pris la main dans le sac du déni du réel. Leurs plumes ont volé, sans prendre de la hauteur; Alors que celle de Cohen, trempée dans l'encre noire du gouffre de l'amertume existentielle, regonfle l'âme des plus désespérés - Américains ou non - dans son envol ultime.
Il faut savoir qu'il excellait aussi dans la dance music, comme l'atteste ce morceau très "Grace Jones" :
"Dance Me to the End of Love" est extrait de l'album Various Positions (1984) :
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