Je me souviens, je me rappelle.
Cette disparition nous a cueillis mais quelque part, nous étions préparés à cette mauvaise nouvelle des étoiles : Gainsbarre fonçait dans la nuit de l'autodestruction "on the rocks", la fleur de Gitanes au fusil, toujours sur la ligne blanche, comme Bashung.
Cette annonce devait surgir, fatalement : on est venu nous dire, à nous pauvres lycéens qui l'aimions, qu'il s'en était allé. Des adieux à jamais.
Maintenant on se souvient des jours heureux, des hit-parades avec l'homme à tête de chou, des plateaux télé avec l'aquoiboniste provocateur (il a élevé la provoc', la vraie, au rang d'art majeur) ! Ses fulgurances séminales (avec Gainsbourg, on peut employer ce terme) n'ont pas fini de nous hanter.
Evidemment, personne ne le remplacera, et c'est très bien ainsi ! Ceux qui veulent le remplacer sont promis à la débandade.
Flash-back classieux :
"Dépression au-dessus du jardin" est extrait de l'album Gainsbourg Live au Casino de Paris (1986) :
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