J'ai survolé le nouveau Rock&Folk, avec leur pote Polnareff en couv' (mais si, Polnareff... celui qui réserve 10 Bercy alors qu'en 2016 la moitié des français ne sait pas qui il est, qu'il n'a plus sorti de disques depuis le XXème siècle - au moins - et que son prochain album est toujours reporté sine die). Pour ne rien arranger, son nouveau "single" diffusé en fin d'année dernière, "L'Homme en rouge", est une daube absolue.
Je vois donc en parcourant le mensuel une interview de Christophe et m'y arrête, forcément.
Et là, que lis-je de la part du journaliste de Rock&Folk, au début de son papier : "On s'observe les talons. 42 ans d'écart et pourtant le même type de bottes".
Comprendre : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi" version 2016.
Tout de suite, j'ai pensé à cette phrase de Nick Rhodes, claviériste de Duran Duran, au sujet du passage à vide du groupe dans les années 90 :
"Dans les années 90, il a fallu se fondre dans la masse, avoir les bonnes baskets. Si elles étaient différentes des autres, alors c'étaient pas les bonnes. Nous on est arrivés à un moment où c'était bien d'être différent" (citation extraite de mon livre Duran Duran : Les Pop modernes (Fayard, 2012).
En effet, aujourd'hui, on a jamais autant exalté les "différences", à condition d'être tous pareils.
Que Nick Rhodes se rassure : en 2016, les Duran Duran n'ont toujours pas les bonnes chaussures pour la presse.
Ni les bonnes coupes de cheveux, mais ça, ça fait longtemps déjà.
J'en profite pour passer à nouveau un petit merci aux acheteurs de ma biographie consacrée à Jean-Louis Murat (Coups de tête). Le livre est aujourd'hui 8ème meilleure vente Amazon (en Chanson francophone) :
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